NE LAISSEZ PAS L'ALIMENTATION DEVENIR OTAGE DE VOS EMOTIONS
Quand l’aliment devient un réconfort, il devient une source d’apaisement, mais n’est plus considéré comme un élément pour nourrir notre organisme. Lorsque l’on mange uniquement pour s’apaiser d’un stress, d’une colère, on se remplit pour oublier, mais cet apaisement n’est que passager le « mal » revient et on rentre dans une spirale infernale.
Les troubles du comportement alimentaires ne sont pas forcément liés à des pathologies lourdes comme l’anoréxie, la boulimie, mais peuvent le devenir si le contexte familial, professionnel s’y prêtent. Il faut avant tout tenir compte des perturbateurs environnementale, sociétale, aujourd’hui on n’éduque plus l’enfant à la nourriture : manger équilibré, varier l’alimentation, expliquer l’apport de la nourriture et ses bienfaits pour l’organisme, pour son bon fonctionnement.
Aujourd’hui la vie est stressante, les parents rentrent tard, les enfants sont à l’école toute la journée, parfois restent seuls en fin de journée en attendant les parents. Il sont livrés à eux-mêmes, face aux tentations des écrans, des publicités alimentaires en tout genre, la disponibilité et offres alimentaires riches, qui nous incitent à manger plus que notre faim et des aliments souvent riches (sucrés, gras, salés) dans les restaurants type buffets par exemple. L’un des perturbateurs aujourd’hui est également notre sédentarité, peu de mouvements physiques, souvent derrière des écrans, dans notre voiture, dans les transports ou assis derrière son bureau, nous avons des dépenses caloriques moindre que si nous travaillions au champs toute la journée et mangeons plus que les besoins de notre organisme. Nous perdons le sens des aliments, la relation positive aux aliments est perturbée par l’hyper transformation des aliments, la consommation locale difficile surtout dans les grandes agglomérations, trouver les produits locaux de bonne qualité, à des prix abordables devient un casse-tête.
La société évolue, les parents après le travail ont peu de temps pour cuisiner, sortent un plat tout fait du congélateur, il n’y a plus de rituel du repas en famille. Chacun ses activités, professionnelles, sportives ou culturelles, et les membres de la famille ne mangent plus ensemble, ils mangent parfois n’importe quoi, n’importe comment, tout en s’activant devant leur écran.
Hors pour que le cerveau déclenche la sensation de satiété, il faut un certain temps de mastication, il faut manger lentement pour que la leptine, l’hormone de satiété est le temps d’agir. Nous ne prenons pas le temps de manger Nous ne prenons plus le temps de nous installer, s’attabler et communiquer.
L’organisme ne fonctionne plus correctement car le déclencheur d’appétit (ghréline) et de satiété (leptine) sont perturbés et les ennuis commencent : prise de poids, problème de sommeil, stress…. L’ennui est également un élément qui favorise la prise alimentaire sans faim, le stress est également un facteur de prise de poids puisque manger apaise ! Alors prenez-vous en main, apprenez à gérer vos émotions, faite une activité culturelle, sportive pour vous vider la tête, ne restez pas seul, partager des moments agréables et si vous n’arrivez pas à gérer, demander de l’aide (amis, médecin…. Parlez-en!)
Il faut que chacun prennent conscience que manger est un acte qui doit être pensé, se poser pour manger et prendre le temps de manger. Redécouvrir le goût de la nourriture, savourez, faite vous plaisir ! Il ne s’agit pas de frustration, juste de redécouvrir les couleurs, les textures, les différents goûts (épices, herbes aromatiques)qui existent, se rééduquer à manger sain pour que notre corps se sentent mieux. Si votre corps se sent mieux, votre mental se sentira mieux aussi, soyez curieux, redécouvrir le sens des aliments, manger en ayant conscience de votre acte, limitez vos quantités et variés votre alimentation pour favoriser l’équilibre des vitamines, minéraux, nutriments dont votre corps a besoin pour fonctionner.
Bien manger c’est aussi Bien partager, car manger reste un moment de convivialité à ne pas négliger.